Khalan Delyl, Empereur des Ombres

Nom : Delyl

Prénom : Khalan

Âge : 2584 ans

Classe : Mage-Berserker

Rang : Empereur de Matsudai

Alignement : Neutre

Race : Kamael

Sexe : Masculin

Sexualité : Hétérosexuel

Caractère : Comment décrire l’Empereur des Ombres. . . Fier, à ça, oui. Il connaît son importance, sa valeur et n’hésite pas à le faire voir. Arrogant, il se croît souvent plus puissant que ses adversaires. Rien ne lui fait peur, rien ne le dérange non plus. En fait, on se demande s’il y a quelque chose qui atteint cette personne, s’il y a quelque chose à quoi il tient à part lui-même. La bravoure n’existe pas pour lui, c’est de la stupidité. Tout ce qu’il fera devra lui rapporter quelque chose. Ne lui demander rien sinon. Tant qu’il ne peut tirer profit de la situation, il ne bougera pas. En fait, tout ce qui lui importe, c’est de maintenir l’égalité entre l’Enfer et le Paradis, éléminer le banni qui protègerait l’enfant et se servir de lui lorsque son heure serait venue. Il adore remettre les gens à leur place. Si quelqu’un tente de se montrer supérieur à lui, ne croyez pas qu’il restera là à ne rien faire, bien au contraire. Ce qu’il aime, ses trouver le moindre défaut chez une personne et l’utiliser pour ensuite lui dire ses quatre vérités. Impulsif, si vous réussissez à l’irrité ne serais-ce qu’un tant soit peu, il ne se gênera point pour utiliser la force comme argument.

Physique : Khalan est un homme assez grand. Mesurant dans les 2 mètres, approximativement, on peut dire qu’on le voit de loin. Fier de nature et très confiant, on remarque facilement ses traits par ses gestes et sa démarche. Il se tient droit, la tête haute et le regard brûlant d’arrogance. Bonne carrure, les épaules larges et carrées, on voit les nombreuses épreuves qu’il a put traverser par sa musculature bien développée et la manière de s’exprimer.
Ses cheveux sont d’un blanc immaculé, hirsute et qui lui tombe souvent devant ses yeux d’un rouge écarlate. Des oreilles pointues, commun des kamaels. Un nez droit, des lèvres légèrement charnues, il n’est pas laid au regard, loin de là.
Sa peau est pâle, mais il garde tout de même un teint de pêche. Douce au toucher, on y rencontre quelques cicatrices, plus particulièrement au niveau du torse et des cuisses.
Des bras longs, musclés se relient à un torse bien taillé par les combats. Des cuisses musclés, de longues jambes, bref, on ne peut pas dire que c’est un laideron. Il possède également une seule aile, blanche comme la neige, qui se dédouble et devient aussi noire que la nuit lors de sa transformation finale.

Pouvoirs :
- Force physique accru
- Vitesse accrue
-Forme final : Dans cette forme, la puissance de ses pouvoirs ainsi que ses attributs physiques augmenteront plus que considérablement. Cependant, un état d’âme hors de l’ordinaire est exigé afin de se transformer. Le Kamael ne retrouvera sa forme originelle que lorsque le combat aura prit fin. Évidemment, des conséquences s’en suive, une fatigue prolongée ou l’inconscience par exemple

-Magie des âmes (cette forme de magie nécessite l’utilisation d’âmes) :

¤True Berserker(1 âme) : Augmente la force, la vitesse et la constitution, mais diminue la dextérité, la capacité de réflexion ainsi que la résistance à la magie. Un état d’épuisement s’en suit, réduisant considérablement ses capacités de combat pendant un moment.
¤Dark smash(1 âme) : L’épée se recouvre d’énergie ténébreuse qu’elle relâche au moment ou l’utlisateur le désire, délivrant un coup très puissant. Il est possible d’utiliser cette technique afin de donner un coup à distance. La vague d’énergie est néanmoins blocable, mais très puissante.
¤Slashing Blade(2 âme) : Le coup d’épée libèrera une vague d’énergie ténébreuse et tranchante qui atteindra tout les ennemis se trouvant dans le champ de vision de l’utilisateur, dans un rayon de 5 mètres.
¤Storm Assault(3 âmes) : Une charge dévastatrice et trop rapide pour l’œil, suivi d’un coup d’épée similaire à celui de slashing blade..
¤Disarm(1)/Mass Disarm(5 âmes) : Un esprit désarme l’adversaire ou chaque adversaire se trouvant autour de l’utilisateur.
¤Enuma Elish(tout les âmes que contient l’épée, minimum de 7) : Cette attaque relâche le pouvoir de l’épée de la création, entaillant et découpant tout être vivant(excluant l’utilisateur) se trouvant du ciel à la terre dans un rayon d’un demi kilomètre. Plus le nombre d'âme relâché est important, plus l'attaque sera destructrice.

Armes : -Sword of Creation : N’importe quel Kamael étant devenu suffisamment puissant recevra une épée conçu tout spécialement pour lui et son type de combat, mais ce ne fut pas le cas de l’empereur Matsudai. Celle de Khalan est une épée ancienne ayant appartenu à l’un des héros qui aurait cédé ses pouvoirs aux Kamaels, faisant d’eux une race redoutable. Elle a le pouvoir d’absorber l’âme des défunts et de les relâcher au moment voulu. Même si l’arme ne fut pas conçue pour lui à l’origine, elle est magiquement liée à son présent utilisateur.

Histoire :

C’est la fin d’une après-midi comme les autres. Et comme tous les jours, le marché est noyé par le peuple. De toute part, on entend les offres, les arguments, les annonces de marchandises, qu’elles soient nouvelles ou anciennes n’a aucune importance. Une jeune femme, un panier remplit à la main, se faufile entre les Kamaels, démons et déchus qui désirent acheter. Arrivée près de l’entré de la ville, la jeune Kamael respire un grand coup. Pour elle qui n’a jamais aimée les foules, le marché et la place publique sont un enfer. Une ombre baigne alors sur son visage, comme si le soleil était soudainement disparut derrière les nuages. Curieuse, elle relève lentement la tête. Devant elle se tient un grand homme ayant fière allure. Un Kamael pour être exact. Et derrière lui, on peut voir d’autres hommes : déchus, démons renégats et quelques Kamaels aux regards sombres. Légèrement inquiète vu l’imposante quantité d’hommes du groupe, elle déglutit silencieusement.

-Je peux vous aidez?

L’homme le plus près s’avance. Elle remarque tout de suite que aile n’est pas blanche, mais noire. Ces cheveux longs et dorés virevoltent légèrement dut à la brise fraîche faisant de cette journée de chaleur insupportable une journée comme les autres. D’un air charmant, il lui sourit. D’une joie non dissimulée, il lui empoigne les cheveux et la soulève, constatant avec amertume la beauté de celle-ci. Et d’un rire plus que satisfait, il lui tranche la gorge, laissant le sang rougir ses vêtements. Elle aurait souhaité hurler sa douleur, hurlé d’horreur, sachant très bien ce qui suivrait, mais ça lui est désormais impossible. Avant que le sang n’atteigne l’extrémité de ses membres, il lui entailla doucement le ventre, l’étripant devant le peuple du Matsudai. Aucun son ne sort de sa bouche. Lentement, un mélange de boyaux et de sang glisse hors de son corps, la laissant inanimé et sans vie.
C’est alors que tout commence…
Des cris retentissent, des hurlements de frayeur et d’horreur aussi… Le peuple abandonne rapidement ses achats. Ils courent, se bousculent, se poussent. Ils font tout ce qui est en leur possible afin d’échapper à une mort qu’ils savent certaine.

~

-Sire! On nous annonce une attaque!

Le seigneur des ombres, calé contre son trône, se releva subitement, à la fois alarmé et troublé. Le messager, tremblant devant la fureur de son roi, répondit en un souffle :

-Un Kamael sire….Nommé Talir…Il est à la tête d’une dizaine de seidhs…

Le seigneur posa sa paume contre son front. Il devait rester calme.

-Très bien…Rassembler les troupes le plus rapidement possible! Je veux qu’ils soient exterminés avant qu’il y ait trop de mort!

-oui sire!

Sur ces derniers mots, le messager alla prévenir le général….

~

-Nooonnnn!!

Un homme en larme tentait vainement de s’enfuir du Kamael, rampant dans le sang, l’adrénaline était ce qui le maintenait en vie. Deux longues mares de sang s’étendait jusqu’à ces jambes, du moins, ce qu’il en restait. La grande majorité de celles-ci, coupées en fins morceaux, gisaient un peu partout autour de lui. Avec un ricanement, Talir trancha la tête de sa victime, mettant fin à ses souffrances. Un sourire sadique se dessina lentement sur ses lèvres lorsqu’il leva les yeux vers sa prochaine proie. Il fit un simple signe à ses hommes qui s’emparèrent alors d’une jeune mère et de son enfant. Levant son épée devant le bambin, il lança un regard à la mère. Mais avant qu’il n’eu le temps d’abattre sa lame contre l’enfant, une lance perça le cœur de l’un de ses hommes et il tomba à terre, raide mort.

-Merde. . .

Devant Talir se trouvait la garde royale. Seuls les meilleurs entraient dans cette armée. Est-ce qu’une centaine d’hommes sera suffisant pour les arrêter. Là était la question.
Le Kamael leur sourit. Un sourire carnassier.

-Y aurait-il un problème ?

Plusieurs gardes se mirent en position de combat, ne tolérant pas une telle insolence, ce qui fit ricaner quelques seidhs. Le temps d’un clignement d’œil, Talir était disparut. Les ricanements cessèrent, une tête roulait déjà au pied du Kamael qui se trouvait au centre de la garnison ennemi. Les alliés du rebel entamèrent l’attaque, profitant ainsi de l’effet de surprise qu’avait suscité, chez l’ennemi, leur meneur. La bataille fut courte et ne laissa que trois survivants, 3 rebels parmi lesquels on comptait Talir qui, quand à lui, n’était même pas égratigné. Il jeta un coup d’œil à la lame rouge de son épée…

Beaucoup prétendent que cette épée est la source de son pouvoir. Une épée unique, une épée de légende, une épée aux pouvoirs au-delà de toutes imaginations. Certains disent qu’elle dévore les âmes, d’autres croient que son pouvoir est tel qu’une armée entière peu être décimé en un claquement de doigt et quelques-uns, très peu, mais quelques-uns croient qu’elle est la source de la création du Matsudai, mais la vérité, seul Talir la connaît.

Le Kamael fronça les sourcils. Constatant que ses deux alliés étaient disparut, il comprit que quelque chose se passait. Un détail lui avait échappé, il avait été imprudent et inattentif à ce qui se passait hors du combat. Il balaya la zone d’un œil inquisiteur, remarquant six épées. Comment avait-il pu être si téméraire? Une sphère bleu-translucide prit forme à partir des armes, emprisonnant Talir. Le volume de la sphère rétrécit jusqu’à ce que son prisonnier ne puisse plus bouger. C’est à ce moment que trois Kamaels apparurent, abhorrant un air à la fois déconcerté et triste. Talir prit la parole :

-Que comptez-vous faire? Me tenir enfermé dans cette sphère pour l’éternité? Vous savez très bien que j’en sortirai un jour ou l’autre…

Les triplets se regardèrent tour à tour, hochant de la tête affirmativement. Ces trois Kamaels n’étaient rien de moins que les mages les plus redoutés de l’empire. Même un homme tel que Talir se devait de les craindre car, qu’on le veuille ou non, trois têtes valent mieux qu’une.

-Nous savions que se jour arriverait, nous l’avons vu il y à longtemps déjà et espérions que tu change, que l’impossible arrive, mais tu es un être entêté.

-Notre heure n’est pas venu. Dit le second.

-Ce n’est pas ainsi non plus que les Kamaels se feront remarquer. Dit le dernier.

-Aujourd’hui, c’est toi qui disparaitra. Dirent-ils.

Les triplets débutèrent aussitôt le rituel d’emprisonnement. L’écho des paroles des trois Kamaels résonnait dans la tête de Talir qui tentait de saisir ce qui allait se produire, mais ces connaissances en magie étaient trop médiocres. Soudainement, son épée commença à vibré, comme si elle était concerné par ce qui se déroulait. Ce n’est que lorsque celle-ci s’échappa de son emprise afin de se planter dans le sol qu’il saisit l’ampleur de ce qu’il allait advenir de lui. Sa liberté ne serait plus, son corps non plus. Il serait enfermé à jamais dans sa propre épée, tout comme ses victimes le sont. L’ironie du sort…

La sphère se dissipa et le corps de Talir s’écroula sans vie avant de disparaître, ne laissant que son épée. Les trois jumeaux se regardèrent et hochèrent positivement de la tête avant téléporter l’épée dans une sal où elle ne serait jamais touché…

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-Argh !

Ce mot marquait la fin du combat. Le jeune homme se releva, penaud, mais surtout trop orgueilleux pour admettre qu’il est put perdre contre, comme il dirait, de si bas êtres. Son adversaire éclata d’un rire rauque et puissant, fier de sa victoire.

-Hahaha! Alors Khalan ? Qu’est-ce que tu as ? Toujours pas capable de battre un simple paysan ?

D’autres ricanèrent, contents de voir le noble manger de la poussière.

-Taisez-vous ! Vous n’êtes que de sales rats ! Et toi, Joashmir ! Tu ne mérite même pas de mourir par ma lame ! Ce n’est pas fini, loin de là ! Vous verrez !

Époussetant ses vêtements, il partit avec la rage au cœur. Comment osaient-ils se moquer de lui ? Lui qui pourrait si facilement les mettre au cachot pour un tel affront. Seulement, ce qu’il craignait était leur vengeance une fois sortit de là. Car après tout, père ne les jetteraient pas dans ce trou pour le reste de leurs vies.

Entrant chez lui, le majordome le débarrassa de ses effets, un air étonné au visage.

-Maître Khalan. Que s’est-il dont passer ? On dirait que vous sortez d’une porcherie.

-Taisez-vous !

Ce fut la seule réponse que le vieil homme eut. Réponse qui le fit sourire car après tout, il savait pertinemment ce qu’il c’était passé, comme toutes les autres fois où il lui demandait.

Une fois dans sa chambre, il fit venir une servante. Il lui ordonna de sortir des habits propres ainsi que d’aller remplir la baignoire. Il se nettoya, profitant de l’eau chaude pour ensuite enfiler ses nouveaux vêtements.
Descendant le grand escalier pour rejoindre le hall, il vit son père enfilant une cape de velours bleue.

-Ah ! Khalan ! Justement je voulais te voir. Le Seigneur doit réunir le conseille pour discuter de l’économie du royaume et d’autres paperasses. Voudrais-tu m’accompagner ?

-Père, ce serait avec joie !

-Alors vient ou nous allons être en retard.

D’un pas précipité, il descendit les escaliers et rejoignit son géniteur. Enfilant une cape dans les mêmes tons, ils sortirent du manoir.

~

-Seigneur, avec les taxes que nous imposons, je ne crois pas que le peuple pourra se nourrir convenablement !

-Et alors ?! Ils peuvent bien patienter encore un peu ! Après tout, ce que nous avons besoin en ce moment, c’est de finances pour votre armée Sire !

-Pourquoi donc ? À quoi sert une armée aux Kamaels ? Prévoyez-vous de faire la guerre au Paradis et aux Enfers ? Après tout, ceux-ci ignorent notre existence, alors je ne vois pas de quoi nous pourrions avoir peur.

Ces dernières paroles venaient d’être prononcer par le père de Khalan. Son fils, quant à lui, regardait avec dédain la décoration de la pièce, ne prêtant aucune attention à la discussion. Remarquant cela, son père décida d’intervenir.

-Qu’en penses-tu Khalan ?

-Oh ! Euhm. . . O-oui, je suis parfaitement d’accord. Tout à fait. . . Pouvez-vous m’excuser ?

Sans un autre mot, il sortit de la pièce rapidement, sous le regard inquisiteur de son père. Une fois hors de la salle, Khalan respira un bon coup. Il l’avait échappé bel. Un garde l’observait silencieusement, se demandant bien ce qu’il avait.

-Sire, est-ce que tout va bien ?

-Oui, oui ! Tout va bien. Retourner donc à votre poste ! On ne vous paye pas pour demander aux gens s’ils vont bien !

Avec un ‘humph !’, il se rendit jusqu’au bout du couloir où se tenait une porte plus vieille que les autres. Le bois était craquelé, le fer rouillé. Avec prudence, il posa sa paume contre la porte. Il sentit quelque chose. . . Une sensation difficile à décrire. C’était comme si le bois résonnait contre sa peau. Avec une curiosité mal dissimulée, il posa la main sur la poignée.

-Euh. . . Sire ?

Sursautant, Khalan se retourna vers le même garde qui le regardait avec inquiétude.

-J’ai dit de retourner à votre poste !!

-O-oui Sire !

Retournant à la porte, Khalan respira lentement et dans un souffle il l’ouvrit. . .

-Argh ! Combien de fois vais-je ouvrir ces fichus portes !? Cela fais déjà neuf que je passe et ça ne finis pas de descendre !!

Essoufflé, il arriva devant une nouvelle porte. Cependant, celle-ci était quelque peu différente. Plus imposante, elle était composée uniquement d’adamantium. De lourds cadenas étaient suspendus, empêchant l’entrée à quiconque.

-J’espère que c’est la dernière !

Posant de nouveau sa paume contre l’adamantium, il sentit de nouveau la résonnance, comme si on frappait contre la porte avec une force colossale. Le choc se déplaça jusqu’à l’épaule du jeune kamael, le faisant hurler de douleur. Il avait l’impression que ses os se brisaient en milles miettes. . . Puis, dans un grondement sourd, tout s’arrêta. La porte s’ouvrit avec un grincement alors que les nombreux cadenas tombaient au sol, forçant Khalan à se reculer pour ne pas être écrasé.

-. . . Putain de bordel de merde ! Non mais c’est quoi ça !? Mes vêtements ! Stupide cadenas, je vais te faire fondre !!!

Rouspétant, il entra dans l’immense salle. Ce qu’il vit . . . lui ferma le clapet.
Devant lui, encrer dans le sol et enchaînée de toute part, se tenait une épée. La lame, imposante, semblait pouvoir trancher tout sur son passage. La poignée, longue et fine pouvait être prise à deux mains. La garde était décorée d’or et la base de la lame était faite de tranchants acérés. Le pommeau était en forme de couronne ornée d’une pierre noire âcre.

Khalan déglutit. Étonnamment, cette pièce ne lui inspirait pas confiance. Le souffle court par l’excitation de cette découverte, il s’approcha avec prudence. Qui aurait crut qu’une telle arme se cachait là ! Père n’allait pas en croire ses yeux lorsqu’il lui rapporterait un tel joyau.
Une fois à la hauteur de l’épée, il prit grand soin de l’examiner. Une lueur bleutée semblait entourer la lame . . . une lueur de puissance.

-Hahahaha ! Avec une telle arme, Joashmir n’aura aucune chance contre moi !

Lentement, pour savourer sa trouvaille, il approcha sa main de la poignée. . . Et la saisit. Il attendit un moment . . . rien. Avec renfrognement il tira un coup sur l’épée, tentant de la retirer du sol.

-Saloperie !. . . . AH !

Oui, ah. Puisque devant lui, l’épée se dégageait lentement, les chaînes se désintégrant. Khalan, mort de peur, se tenait un peu plus loin, fixant l’arme d’un air effrayé et ahurie.

-N-nom d’un chien !

À l’entente de sa voix, l’épée se retourna et, à une vitesse hors du commun, se planta dans son épaulette pour ensuite s’encrer dans le mur.

-WUAHHHH !

-Hahaha ! Continu, tu m’amuses. . .

-AAAAAAAAAAAAHHHHHHH ! AIDEZ-MOI ! BORDEL DE MERDE !

Tremblant, il cessa de crier. Même lui savait que personne ne pourrait l’entendre.

-C’est bien.

La respiration courte, le jeune kamael posa sa main contre l’épée.

-M-mais qu’est-ce que vous voulez . . .?

-. . . Ton corps . . . !

Aussitôt, une forte douleur se fit sentir au niveau du crâne. Puis tranquillement, elle se rependit, comme si on l’envahissait. Des milliers d’images sanglantes et féroces s’encrèrent dans son esprit. Des spasmes musculaires recouvraient son corps en entier. Il sentait sa force, son intelligence, tout se décupler. Puis, peu à peu, se fut le vide, puis le noir . . . et ensuite . . . plus rien.
Dans un éclat d’énergie, les deux âmes fusionnèrent donnant naissance à un nouvel être. Un être ayant deux passés, deux familles, mais une seule existence. . . Voici comment Khalan est né.