. Tout était sombre dans la maison. Aucune lampe n'était allumé, plus un souffle, pas un bruit... À l'étage, tout avait été vandalysé. Des vêtements et autres tissus jonchaient le sol. Les meubles avaient été bougés sans ménagement. Plusieurs cadres et vases avaient cassés dû à la brutalité des envahisseurs. Étaient-ils venu pour chercher quelque chose? Nul ne ke savait...
. Au rez-de-chaussé, dans la cuisine plus précisément, un homme était couché à plat-ventre sur le sol. Un éclat de lune, traversant une petite fenêtre, l'éclairait par endroit. Son sang, qui avait cessé de coulé, s'était répendu sur les lattes du plancher. En regardant de plus près, on aurait pû découvrir de grosses brûlures sur plusieurs parties de son corps.
. Une odeur âcre, inhumaine, flottait dans l'air. Partout sur le sol s'étendaient des traces de grosses bottes terreuses. Elles avaient fait le tour de la pièce avant de se diriger vers une petite porte menant à l'extérieur. Les traces semblaient aussi fraiche que le sang.
. Un peu plus loin, une femme désespérée courait à travers un bois. un petit poupon était blottit tout contre sa poitrine. La femme s'arrêta brusquement et découvrit que l'enfant dormait toujours, puis, sans attendre davantage, elle se remit à courir.
. Ils arrivèrent dans une petite clairière. Au centre s'y trouvait une petite cabane de bois délabrée. Elle s'avanca, jetant des coups d'oeil nerveux autour d'elle, puis atteint l'entrée. Lorsqu'elle poussa la porte, celle-ci émit un léger grincement. Elle se fofilla en douce à l'intérieur.
. L'unique pièce était dans un bel état! Le toit avait été défoncé, plusieurs morceaux des murs manquaient, bref; un vrai désastre. Cependant, même dans cette pièce peu aqueillante, la femme semblait réjouit. Elle s'approcha d'un vieux lit situé au fond de la salle et y déposa l'enfant. Elle se retourna ensuite et, une larme d'intense tristesse coulant sur ses joues, elle resortit le plus silencieusement possible.
. Plusieurs minutes plus tard, un cri résona au plus profond de la forêt... la femme s'était fait tuée, elle aussi, par les démons.
. Pendant ce temps, dans la cabane, un être étrange pénétrait dans la pièce. Il s'avanca doucement cers l'enfant, évitant avec souplesse les débris grâce a son corps de primate, et pris l'enfant dans ses grandes mains griffus. Celui-ci avait ouvert grandement les yeux, curieux par le comportement de son dérangeur de sommeil. Il fixa quelques instants les yeux félins de la créature, puis détourna son regard vers les deux oreilles de lapins qui s'agitaient plus haut.
. L'être sortit d'un sac accroché à sa taille une sorte de grosse bille rugeuse. De la grosseur d'une balle de golf, la créature la tint du bout de ses longs doigts et y pratiqua une ouverture. Un liquide doré en coula. Il le récupéra puis remit la "bille" dans le sac. Il prit le bambin avec son pied et, grâce à sa main valide, dessina une rûne inconnu sur le torse de l'enfant. Le liquide pénétra dans sa peau, laissant qu'une lueur doré réprésentant le dessin.
La créature reposa l'enfant sur le lit, puis disparut dans l'ombre.
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«À suivre!»ps: Je ne veux personne dans le rôle du kobold, merci! (et ce n'est pas le Banni qui est supposé le "protégé")Petite édition a survenir dans ma présentation! Remplacer: « Bien que sa mère lui passerait bien un petit coup de ciseaux,»
par:« Bien que sa tutrice lui passerait un petit coup de ciseaux; »
Merci beaucoup! ^^(dans le fond, remplacer Mère par Tutrice et enlevé le deuxième " Bien " )
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Une semaine s'écoula, puis une autre. Les monstres avaient quittés la forêt depuis longtemps.
Chaque jour, le kobold revenait dans la cabane afin de nourir l'enfant, et celui-ci semblait grandir plus vite que normal. Déjà, il semblait avoir 3 ans. Tout se déroulait comme le kobold avait penser.
Jour après jour, le kobold aprenait à l'enfant les infimes secrets de la Terre elle-même. Celui-ci grandissait toujours a vue d'oeil. Dès que son physique lui permit, le jeune garçon aprit le grand art de manier l'épée ainsi qu'à utiliser les quelques plantes des alentours pour mijoter des concoctions que seul le kobold connaissait.
Un jour, durant la soirée, le garçon demanda a son maître:
-
Pourquoi m'apprenez-vous tous celà? Depuis ma naissance, je n'ai rien vu de très méchant dans cette forêt, et de plus vous m'interdisser de m'éloigner de cette clairière! -Un jour, bientôt surement, tout ces apprentissages te seront très utile, dit le kobold en se tournant vers lui.
Et le jour viendra ou il te foudra choisir ton camp. Le Bien te s'emblera le meilleur choix mais ravise toi! Tout les anges ne sont pas la bonté incarner! Alors peut-être le Mal te séduira avec ses pouvoirs et ses promesses... Tout ce que je sais c'est que celà sera un choix difficile, qui aura de grande conséquence. Sur ce le kobold se leva et dit a l'enfant:
-Tu devrais aller te coucher, il se fait tard. Demain sera une rude journée puisque j'ai prévue d'agrandir tes horizons. Un sourire éclaira le visage du jeune âgé de 8 ans. Le kobold lui fit un clin d'oeil puis l'enfant filla dans la cabane.
La créature resta quelque instant près du feu puis l'éteint, avant de rentrer veillé sur son protégé.